top of page

UN VOYAGE DES AMERIQUES A ESPELETTE AU 17EME SIECLE

Dernière mise à jour : 10 juin 2021



Compagnon des navigateurs basques venant d’Amérique, le piment d’Espelette a trouvé au Pays Basque un berceau douillet résultat d'une épice subtile à forte identité et mondialement connu.


Compagnon des navigateurs basques venant d’Amérique

Le piment d’Espelette, appelé en basque « ezpeletako biperra », aurait été introduit en Europe au 16ème siècle par les Conquistadors. Les navigateurs basques le ramèneront dans leur pays natal au 17ème siècle pour l’implanter à Espelette.

« Compagnon de voyage » de nombreuses cultures rapportées du Nouveau Monde comme le maïs, la pomme de terre et le cacao, il est alors considéré comme une épice rare.


Un berceau basque chaleureux pour la culture du piment

L’épice rouge trouvera dans le piémont basque un berceau favorable alliant chaleur, pluie, protection par la chaine de montagne et altitude. D’Espelette, le piment s’étendra sur 9 autres communes du Pays basque du côté occidental des Pyrénées (Pyrénées Atlantiques).


Une épice reconnue par Louis XV

Le piment fut d’abord considéré comme plante médicinale. Moins cher que les autres épices « exotiques » il fut alors utilisé comme conservateur de la charcuterie locale. D'où son développement. Espelette devient alors une zone de commerce importante.

Au 18ème siècle, Louis XV lui accorde par lettres patentes, la création d’un marché officiel. Une Foire annuelle et des lors autorisée et mise en place à partir de 1771.

Une bienveillance féminine

Les femmes ont contribué fortement au développement des cultures grâce notamment à leur sélection des espèces et semences. Elles ont ainsi donné "naissance" à la variété "Gorria" spécifique au piment d'Espelette. La vente de cet "or rouge" était également le moyen d’apporter une autonomie financière à celles-ci, une petite « révolution » à l’époque ! En exposant en corde les piments sur les façades des maisons pour les sécher, elles ont également participé à développer l'image typique du Pays Basque.

Comments


bottom of page